Quand vous pensez aux douceurs japonaises, vous pourriez imaginer de la pâte de haricot rouge ou des friandises aromatisées à la fleur de cerisier. Mais dans la région de Fukushima, il y a un plat local unique avec une saveur spéciale et un nom touchant : Jyunenn botamochi. Cet article vous parlera de cette douceur unique, de son histoire et où vous pouvez la trouver.
Qu’est-ce que le Jyunenn Botamochi ?

Le Jyunenn botamochi (じゅうねんぼたもち) est une douceur traditionnelle de la préfecture de Fukushima. C’est un type de botamochi, qui est un gâteau de riz rond ou ovale fait d’un mélange de riz gluant et non-gluant. Ce qui le rend spécial, c’est son enrobage sombre, savoureux et sucré. Au lieu de la pâte de haricot rouge typique (anko), les habitants couvrent le Jyunenn botamochi d’une pâte faite de graines « jyunenn » grillées et moulues.
Le nom « jyunenn » est un terme local pour egoma, un type de graines de périlla. Le nom « jyunenn » a deux significations. La première est un souhait de bonne santé—la croyance que le manger peut vous aider à vivre dix ans de plus. La seconde signification se réfère à la nature résistante des graines elles-mêmes, réputées pour germer même après une décennie.
Un goût d’histoire

L’histoire du Jyunenn botamochi est liée à la région d’Aizu de Fukushima. Dans le passé, il était difficile de cultiver des graines de sésame dans le terrain montagneux de la région. En guise de solution, les habitants ont commencé à cultiver l’egoma comme substitut. Les graines étaient utilisées pour fabriquer de l’huile et étaient également grillées et moulues en une pâte pour divers plats.
Au fil du temps, cette pâte d’egoma est devenue un enrobage apprécié pour le botamochi. Contrairement au botamochi régulier, souvent associé aux équinoxes de printemps et d’automne, le Jyunenn botamochi n’est pas lié à une saison spécifique. Au lieu de cela, c’est un plat préparé tout au long de l’année pour accueillir les invités ou comme collation réconfortante. Ainsi, c’est un goût du passé ingénieux de la région, montrant comment les gens utilisaient les plantes locales pour créer une nourriture délicieuse et nourrissante.
Trouver du Jyunenn Botamochi au Japon
Anko to Ohagi Hibian (あんことおはぎ 日々餡)

Si vous vous trouvez dans la région d’Aizu-Wakamatsu à Fukushima et souhaitez essayer ce plat unique, vous pouvez visiter une boutique spécialisée dans les douceurs traditionnelles. Un lieu recommandé est Anko to Ohagi Hibian (あんことおはぎ 日々餡). De plus, le nom de la boutique lui-même, qui signifie « Pâte de Haricot Rouge et Ohagi », montre son focus sur ces types de douceurs. Cette boutique est populaire pour sa variété de délicieux mochi et d’autres douceurs japonaises traditionnelles, y compris le Jyunenn botamochi.
Conclusion
Le Jyunenn botamochi est plus qu’une douceur ; c’est une petite partie du patrimoine culturel de Fukushima et un témoignage de la sagesse locale de transformer des ingrédients simples en un régal spécial. Sa saveur terreuse et noisettée, résultat de la graine d’egoma unique, offre une expérience différente du dessert japonais typique.
Si vous aimez la texture douce et la douceur simple de ce plat, vous voudrez peut-être aussi essayer d’autres douceurs japonaises similaires, comme daifuku mochi, sakura mochi, ou le chaleureux et réconfortant oshiruko. Chacune de ces douceurs utilise une combinaison de riz gluant et un enrobage ou un fourrage spécial, offrant un goût similaire de la riche tradition sucrée du Japon.
FAQ
- Qu’est-ce que le Jūnen Botamochi ?
C’est une douceur traditionnelle japonaise faite de boules de riz gluant et de pâte de haricot rouge sucrée, aromatisée ou enrobée de jūnen (graines de périlla, également appelées egoma).
- Que signifie « Jūnen » ?
« Jūnen » est un autre nom pour egoma, un type de graines de périlla. Le nom signifie « dix ans », symbolisant la santé et la longévité.
- Qu’est-ce qui rend le Jūnen Botamochi spécial ?
La saveur noisettée des graines d’egoma grillées lui donne un goût riche et aromatique qui est différent du botamochi or ohagi.
- Quand est-il généralement consommé ?
Il est souvent dégusté lors des fêtes traditionnelles, surtout l’ équinoxe de printemps (Higan) ou lors des festivals locaux dans le nord du Japon.
- Où puis-je l’essayer au Japon ?
Vous pouvez le trouver dans certaines régions de Tohoku et du nord comme Fukushima et Yamagata, en particulier dans les boutiques de douceurs locales ou sur les marchés de producteurs.
- Est-il sucré ou salé ?
Il est légèrement sucré, avec une saveur noisettée et grillée provenant des graines d’egoma.
- Est-il végétarien ou végétalien ?
Oui, il est généralement fait à base de riz, de haricots rouges, de sucre et d’egoma—aucun produit animal n’est utilisé.
- Puis-je l’acheter comme souvenir ?
Certaines boutiques le vendent frais, mais comme il ne se conserve pas longtemps, il est préférable de le manger le jour même.
- Comment est-il différent du botamochi traditionnel ?
Le botamochi traditionnel est couvert de pâte de haricot rouge sucrée ou de farine de soja, tandis que le jūnen botamochi a un enrobage de graines de périlla moulues pour une saveur unique.
- Quel goût a-t-il ?
Il a un mélange agréable de saveurs sucrées et noisettées, avec une texture de riz moelleuse—simple mais profondément satisfaisante.









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