Mikan (みかん)

Mikan (みかん)

Si nous demandions au Japonais moyen quel est le fruit qui lui est le plus familier, il penserait sans aucun doute immédiatement au mikan (mandarine). Une famille assise autour d’un kotatsu (une table japonaise traditionnelle avec un radiateur électrique en dessous), regardant la télévision et mangeant des mikan : l’image conventionnelle d’une scène familiale harmonieuse en hiver.

Qu’est-ce que le mikan?

boîte de mandarines

Le mikan, également appelé « Unshu Mikan », est cultivé au Japon depuis plus de 400 ans. Les agriculteurs japonais cultivent ce fruit principalement dans les régions du sud. Cette petite mandarine se pèle facilement et ne contient pas de pépins. L’Unshu Mikan représente 70% de toutes les ventes d’agrumes au Japon. La préfecture d’Ehime est le leader de la production d’agrumes au Japon. Les gens appellent Ehime le « Royaume des Agrumes » pour ses vastes récoltes de mikan. La préfecture est située sur l’île de Shikoku, parfaite pour la culture des agrumes.

Une des raisons clés de la popularité du mikan est sa disponibilité pendant une longue saison, d’octobre à mars. La variété du début de saison, « wase », est populaire pour sa douceur légère et rafraîchissante, tandis que la variété de fin de saison, « okute », offre une saveur plus profonde et riche.

Origine du Mikan au Japon

mandarine mikan

Le terme « Mikan » se réfère aux agrumes petits et faciles à peler. La mandarine Unshu domine la production japonaise d’agrumes grâce à son haut rendement. Le nom « Unshu » provient de la province chinoise de Zhejiang, célèbre pour ses agrumes. L’histoire de ce fruit a commencé sur l’île de Nagashima, dans la préfecture de Kagoshima. Les scientifiques pensent qu’il a commencé comme un plant accidentel d’agrumes chinois. Pendant la période Edo, les gens préféraient les mandarines Kishu aux Unshu sans pépins. L’ère Meiji a popularisé les mandarines Unshu pour leur commodité. Ces mandarines prospèrent dans les régions côtières chaudes du Japon. Les agriculteurs concentrent la culture dans les zones à l’ouest de la région de Kanto. Wakayama, Ehime et Shizuoka produisent la majorité des mandarines du pays.

Dans les années 1960, une expansion vers les régions productrices de Kyushu a eu lieu. Kumamoto et Nagasaki ont développé de solides pratiques de culture. Les techniques de culture modernes ont considérablement augmenté la production. Une sélection minutieuse a amélioré la qualité et la résistance du fruit. Ces agrumes nécessitent des conditions climatiques spécifiques pour bien pousser. Les zones côtières offrent des conditions de culture idéales, avec des températures modérées. Les agriculteurs japonais maintiennent des normes de qualité strictes pour leur mikan. Le fruit nécessite des soins tout au long de l’année pour des récoltes optimales.

Référence : Ministère de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche

Autres types de mandarines japonaises

Maana Mikan

Oranges fraîches et juteuses, un agrume populaire au Japon, connu pour sa saveur sucrée et ses bienfaits pour la santé.

Les maana mikan proviennent du district de Maana, à Ehime, le long de la côte ouest du Japon. Connues pour leur peau fine et leur riche saveur sucrée, les locaux cultivent ces mandarines dans environ 180 foyers, qui produisent entre 7 000 et 8 000 tonnes de fruits par an. Les champs en terrasses escarpés où elles sont cultivées nécessitent surtout de la main-d’œuvre, ce qui rend le processus de culture difficile mais gratifiant. Le climat chaud, le soleil abondant, le sol riche en minéraux et la proximité de la mer créent les conditions idéales pour ces mandarines primées.

Kiyomi

Oranges fraîches tranchées et entières, présentant des agrumes pour une alimentation saine et un apport en vitamine C.

La Kiyomi combine les caractéristiques de l’unshu mikan et de l’orange. Ce fruit hybride associe la douceur de l’unshu au parfum et à l’acidité d’agrumes de l’orange. Les agriculteurs récoltent ces fruits entre janvier et avril. Le fruit mesure 7-8 cm et ne contient généralement pas de pépins. Peler la Kiyomi demande plus d’effort que les mandarines unshu. Les scientifiques ont créé cette variété en 1949. Son nom vient de la côte de Kiyomigata, dans la préfecture de Shizuoka. Ces mandarines offrent un équilibre parfait de saveurs sucrées et acides.

Amanatsu

Oranges juteuses sur assiette blanche, fruits frais et nutritifs, collation saine, couleur vibrante, mets au Japon.

Amanatsu, également appelé « natsumikan » (mandarine d’été), est une variété de mikan de grande taille, similaire à un pamplemousse, mesurant environ 9,5-10 cm. À peau épaisse, il nécessite souvent un couteau pour l’ouvrir, mais offre une saveur aigre-douce unique. Populaire à Kyushu, les habitants utilisent également l’amanatsu dans des desserts comme la gelée Yobuko Yume Amanatsu.

Shiranui

Oranges juteuses avec une couleur vibrante et un arôme de citron frais, parfaites pour les présentations traditionnelles de fruits japonais.

La Shiranui, un hybride de l’orange Kiyomi et de la Ponkan, est célèbre pour sa protubérance caractéristique à une extrémité et son goût sucré. Elle mesure entre 7 et 9 cm et se récolte de décembre à mai, atteignant son pic de douceur au printemps. Riche en vitamine C, la Shiranui est également utilisée dans des produits comme le liqueur d’orange, le jus et les confiseries, ce qui en fait un fruit polyvalent et très prisé.

Mandarines les plus cultivées au Japon

Préfecture de Wakayama

La préfecture de Wakayama est le plus grand producteur de mikan au Japon, et la région d’Arita est particulièrement célèbre. Le climat tempéré, les longues heures d’ensoleillement et le stress modéré de la sécheresse de juillet à août contribuent à la douceur des mandarines. Les mandarines d’Arita ont une forte teneur en sucre et sont populaires dans tout le Japon.

Préfecture d’Ehime

La préfecture d’Ehime est le deuxième plus grand producteur de mikan. La région possède un climat doux et un sol riche en minéraux issus de la mer intérieure de Seto, et plus de 40 variétés de mikan sont cultivées dans la préfecture. Les oranges de marque comme « Beni Madonna » et « Kanpei » y sont particulièrement célèbres.

Préfecture de Shizuoka

La préfecture de Shizuoka est le troisième plus grand producteur de mikan. Les variétés comme « Aoshima Unshu » et « Jutaro Unshu », qui se caractérisent par une forte teneur en sucre et une faible acidité, sont cultivées dans la préfecture de Shizuoka. Les mikan de la préfecture de Shizuoka sont réputés pour leur qualité comestible jusqu’au début du printemps.

Ces préfectures ont un climat doux, des heures d’ensoleillement favorables et un sol riche en nutriments, ce qui contribue à la haute qualité des mikan.

Références:農林水産省

FAQ

Quelle est la meilleure saison pour le mikan?

Au Japon, les mandarines sont généralement en saison de novembre à décembre, lorsque les envois sont importants. Pendant cette période, la teneur en sucre des mandarines augmente, et vous pourrez déguster des mandarines sucrées et juteuses!

Puis-je manger la partie blanche d’une orange?

La partie blanche, ou « albedo », de la mandarine peut être consommée. C’est aussi une partie nutritive.

Pour emporter

mikan épluché

À travers cet article, les lecteurs peuvent découvrir l’importance du mikan dans la culture japonaise, comment les habitants les cultivent dans des régions spécifiques dans des conditions idéales et les saveurs distinctives offertes par chaque variété. L’article approfondit également le rôle du mikan dans l’industrie des agrumes japonaises et sa place dans la vie quotidienne.

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